Depuis 2016, Anna Czapski et Marine Fontaine proposent des expériences de groupe : marches, performances, ateliers via la Cie la Plage Interdite.

On y expérimente d'autres modes de vie possibles, on s'y projette dans le futur.

On y fait du feu, des visites d'entreprises, on gratte le sol, on met les pieds dans l'eau. Il y a du texte, de la musique, de l'architecture de poche et de la micro-totémie.

Une forme d'art vivant dans l'espace public, entre échappée belle et poétique de groupe, teintée de spéculation narrative.

Nous avons l’impression plutôt claire de cheminer avec diverses questions en poche.
Celle de la participation : l’altérité, l’adversité et leurs vibrations, l’harmonie dans la rugosité.
Celle du sens poétique : la marche comme lecture du paysage entre fiction et réalité.
Celle de la micro géo politique : la marche comme mode d’action immédiat.

En essayant d’être justes et radicales, dans la douceur, nous voulons emmener le groupe dans une forme de risque, dans un endroit où quelques bornes ont été déplacées.

En somme : inhospitalité du monde moderne no pasara.
Nous reniflons le futur en marchant. Nous poussons des portes. Nous revenons sur nos pas. Nous ravivons les suppliques pour la pluie. Nous ressentons le vent, nous admirons les gens.
Nous chantons : vernacular is spectacular.

Embusquée à la Bellone avec en ligne de mire une nouvelle aventure (une veillée dans l'obscurité) qui s'appelle pour l'instant Feux Noirs, Mortier.

Nous cherchons dans deux directions paradoxales : atterrir oui et décoller aussi.

·         Première semaine : le sol. Ce qu'il raconte, comme il soutient ? Rencontre avec Super Terram.

·         Deuxième semaine : la transe et les formes déambulatoires de groupe ancestrales et plus particulièrement le carnaval et les mystères d'Eleusis, la marche comme expérience liminale. Rencontre avec McCloud Zicmuse.

Atterrir oui.

Perdre pied oui oui oui