La Bellone

Il y a comme une odeur de pourri dans l’air, comme une odeur de rance. Elle envahit l’appartement, voir l’immeuble tout entier. Dans cette satanée odeur, il y a le frère et il y a la soeur. Autour d’eux, pas grand-chose de visible sinon quelques spectres, quelques fantômes. Ce qu'il y a de bien, voire de rassurant, c’est qu’ils sont deux. L’un peut se servir de l’autre, l’un peut raconter à l’autre, l’un peut serrer l’autre. Ils se racontent des histoires, des souvenirs d’enfance ; même s’ils sont différents, il y a comme un cordon solide qui les rassemble. Ensemble ils veulent transmettre quelque chose.