La Bellone

RÉSIDENCE / CRÉATION

En reconnaissance

3 > 15/05/2021

Après avoir fait partie du collectif Dance for plants en 2017 et 2018, Gaëtan collabore actuellement avec l’artiste Lucille Calmel sur le projet de recherche «performance et animalité». En parallèle, il cherche différentes manières d'atteindre des états de conscience modifiés, par l'apprentissage de techniques en bioénergétiques, la participation à des rituels de différentes natures. Ceci afin de transformer la perception du corps et de ses limites et la façon dont on se lie à ce qui nous entoure, humain ou non.

Dans un désir de créer du lien entre ces différentes expériences, par des pratiques performatives, ce laboratoire naît du désir de partager et investiguer ces questions en situation de performance, et plus largement en situation de création, et pour ce faire, en réunissant des artistes de différents horizons.

«en reconnaissance» c'est à la fois le désir d'explorer de nouveaux territoires, mais aussi celui de retrouver ceux que l'on a oublié, ces territoires qui sont déjà présents dans le corps. C'est le désir de nommer et d'adresser une attention à ce qui est peu ou pas perçu·e. Et d'observer ce double mouvement, externe et interne, d'exploration et de retour à une connaissance déjà existante.

1984, vit et travaille à Bruxelles

Après des études d'arts appliqués à Paris à l'ENSAAMA dites Olivier de Serre à Paris, Gaëtan Rusquet a obtenu un master en scénographie et performance à l'ENSAV La Cambre. Il travaille comme artiste-interprète, performeur ou en collaboration comme chef de projet dans le domaine de la performance, de la danse, du théâtre et des arts visuels. Récemment, il a joué dans Celestial Sorrow de Meg Stuart, Square Dance de Bryan Campbell et a créé les costumes et la scénographie de Boundary Games de Léa Drouet.

Dans ses propositions artistiques, Gaëtan Rusquet se concentre sur la relation entre le corps et l'espace, en utilisant un médium et la nécessité du mouvement lié à celui-ci. Dans son travail, il veut partager une expérience visuelle et performative avec le public. Pour la performance Meanwhile, (2014) les artistes luttent contre l'effondrement de ce qu'ils bâtissent, tandis que As We Were Moving Ahead Occasionally We Saw Brief Glimpses of Beauty (2018) explore le potentiel chorégraphique du montage vidéo (en direct) et la perspective du selfie. the eYe in the light in the eYe (2020), commandé par Europalia, fait écho à la pratique photographique de Brancusi en faisant apparaître et disparaître les images aux yeux des spectateur·rice·s, qui deviennent elleux-mêmes le médium.

Son travail a été présenté au Trouble Festival (BE), Impulstanz (AT), MDT Stockholm (SE), Centre Pompidou (FR), Kanal Pompidou(BE), Theater Avantgarden (NO), Accionmad (ES), FRAC Lorraine (FR), Kaaitheater (BE), Palais de Tokyo (FR), Homonovus festival (LV), Festival Actoral (FR), Europalia (BE).