La Bellone

23/10 > 4/11/2017


L’artiste vient travailler 3 semaines à La Bellone pour explorer et développer les éventuelles matières de sa future œuvre. Un format de rencontre/atelier appelé Tender Sessions est mis en place au cours de la résidence. Cette session permettra aux artistes de bénéficier de la collaboration d’un groupe de 10 à 15 personnes ; celles-ci seront à leur service pendant 2 heures pour répondre à leurs besoins.

En partenariat avec Studios Kabako.

Piki Piki s’inspire d’une histoire intime, marquée par un camion à l’arrêt (surnommé Piki Piki) et une photographie de mon grand-père. Deux objets sans lien apparent, mais qui, ensemble, m’ont donné envie de me réaliser malgré les obstacles que la vie m’a imposés.
Comment m’arracher de l’immobilité qui m’était destinée ?
Djino Alolo Sabin.

A travers un corps qui se libère peu à peu de son immobilité pour avancer malgré tous les obstacles, Djino Alolo Sabin incarne l’histoire de Piki Piki, un vieux camion qui soudainement a trouvé un deuxième souffle grâce à l’énergie et la volonté d’un groupe de jeunes congolais.

Comme un appel d’air dans une réalité étouffante, ce solo met en scène comment l’énergie explosive d’un l’individu, sa persévérance et son désir peuvent accomplir l’impossible. Ce solo se construit comme témoignage que tout changement réside dans la volonté. L’avenir nous appartient.

PIKI PIKI solo chorégraphique
Djino Alolo Sabin / KIVUKO COMPAGNIE.
Chorégraphie et conception/ Interprétation : Djino Alolo Sabin.
Musique : Frank Mokha et Djino Alolo Sabin.
Vidéo : Okoko Nwumbaiza.
Création dispositif vidéo et lumière : Flore Dupont.

Djino commence la danse hip-hop de manière autodidacte avec le groupe Bad Boyz, élu meilleur groupe de street Dance de Kisangani en 2009 et 2011. Il est élu meilleur « danseur debout » dans la Province Orientale en 2011 également.
En 2008, les Bad Boyz sont repérés par le chorégraphe Faustin Linyekula, chorégraphe international et fondateur des Studios Kabako. Djino est invité à participer à une formation de danse contemporaine sur 5 ans pour quinze jeunes danseurs, il a alors 16 ans. En parallèle, Djino suit un cursus universitaire en pédo-psychologie à l’Université de Kisangani, RDC. Les Studios Kabako ont également coproduit le trio Debout-se Relever, dans le cadre du programme Pamoja (2015).

En janvier 2013, il quitte son pays pour la première fois pour suivre un stage à l’Ecole des Sables (Sénégal) en lien avec PARTS Bruxelles. Au Sénégal, il est repéré par Olivier Dubois qui l’invite à être interprète de sa prochaine création Souls (tournée 2014-2016), il s’installe en France. En 2016, il reçoit le prix Talents Danse Adami et il intègre la Cie Maguy Marin pour la recréation de May B. Il sera dans la prochaine création du chorégraphe Boris Charmatz 10 000 Gestes, première en Septembre 2017. En parallèle avec son parcours de danseur interprète, Djino mène, sous son nom D Seigneur, une carrière de rappeur et musicien.