La Bellone

RENCONTRE

Conversations Radiophoniques - De près, on ne voit que la peinture

20 > 22/03/2019
12:30 > 14:00


De près on ne voit que la peinture.

Un projet de rencontres radiophoniques autour du travail.

Pendant 3 jours, sur le temps de la pause midi - « en heures de table » comme on dit- Mathilde Maillard invite deux personnes du quartier de la rue de Flandre à partager leur expérience du travail. 

A chaque émission, deux travailleur·se·s qui ne se connaissent pas seront invité·e·s à se poser des questions sur le rapport intime, affectif mais aussi pragmatique que chacun·e nourrit avec son travail au quotidien. Pour mieux saisir ce qui se trame dans le quotidien des travailleur·se·s, il faudrait en effet pouvoir tour à tour s’approcher de près, regarder la fabrication, puis de loin, pour voir ce que ça produit, puis revenir de près, etc. 

Certains jours à l’aide de cartes et de dessins qu’on disposera sur la table, d’autres jours en déployant des objets de bureaux ou en faisant appel à des magicien·ne·s télépathes à distance ; dans le but d’accéder à une certaine expérience de l’un·e - puis de l’autre, et d’essayer de formuler ensemble de meilleurs agencements durables entre travail et vie quotidienne. 

À écouter sur place sur la webradio : shh.ovh/radio_la_peinture et sur Radio Panik.

Equipe / crédits :
Un projet en série de
Mathilde Maillard
Collaboration technique et artistique : Samuel Hackwill
Musique : Antoine Pesle
Production : Club Travail / projet en recherche à APASS 

Mathilde Maillard englobe ses différentes activités sous l’appellation-casquette d’art worker (travailleuse culturelle). Basée à Bruxelles depuis 15 ans, après des études de sociologie à l'université libre de Bruxelles, elle a travaillé en production pour diverses institutions et artistes/regroupements d'artistes (Kunstenfestivaldesarts, Halles de Schaerbeek, Damaged Goods..).
Elle collabore depuis 2011 avec l’Amicale de production, coopérative de projets artistiques où elle a été tour à tour coordinatrice des projets pendant 3 ans, productrice, voix-off (Germinal, Antoine Defoort / Halory Goerger) et co-autrice/ performeuse (On traversera le pont une fois rendus à la rivière).
Actuellement, elle s’interroge sur notre relation biaisée voire blessée au travail et fouille sous les chaises des bureaux pour trouver des traces de systèmes d’entraide et de bienveillance dans le quotidien du/de la travailleur·se parfois étrangement appelé « autonome ». Sous l'intitulé Club Travail, elle organise avec des cercles de travailleur·se·s en jachère des battements en retraite dans la verdure pour réfléchir à de meilleurs agencements durables entre travail et vie quotidienne, des séances nocturnes de tarots du travail, des impressions sauvages de carnets de poésies à la photocopieuse et organise des workshops et des évènements qui interrogent les liens entre travail artistique et travail tout court (Le Hâvre en collaboration avec le Vivat, Armentières, juin 17 / Travail et Poézie, 2018) et poursuit un travail d'accompagnement d'artistes et de regroupements d'artistes (SPIN, l'inesthétique) et parfois, chantonne et sifflote (Hot Bodies, Gerald Kurdian/ Chorale avec Jean-Baptiste Veyret Logerias).