La Bellone

3 > 29/02/2020
Visuel © Liana Finck


L’artiste, l’écrivain·e, la/le critique, la/le chercheur·se, la/le dramaturge vient à La Bellone pendant 4 semaines se concentrer sur un projet d’écriture lié aux arts scéniques. Ce projet peut être littéraire, théorique, critique et évidemment à destination du plateau.

Articles de presse, analyse approfondie, retour du public, dialogue entre artistes : j’avais envie de prendre un temps pour réfléchir posément à ce que signifie pour moi la critique.

Non pas seulement pour mon intérêt personnel, mais aussi dans la perspective de réfléchir à l’influence de la critique sur un éco-système artistique. 

Dans cette résidence, l’idée sera d’abord d’élaborer un corpus théorique, d’interroger plusieurs point de vues (artistes, directions de lieux, critiques professionnel·le·s…) et enfin de restituer quelques grandes lignes de réflexion, dans l’idée d’ouvrir une discussion à ce sujet.

Si vous avez d’ores et déjà des expériences, textes ou pensées à ce sujet n’hésitez pas à prendre contact avec moi : le débat est ouvert … 

florenceminder11@gmail.com

Florence Minder est une artiste suisse résidant à Bruxelles. Sa pratique mêle écriture, théâtre et performance.

Elle a notamment créé un Calendrier de l’Avent performatif, un solo low cost où la version américaine d’elle-même devenait  la porte-parole de son être francophone dépressif ou encore questionné l'addiction à la fiction sous forme d’un violent kidnapping en Amazonie. 

Elle écrit actuellement une fiction chorale où des êtres vivants et morts s’attèlent à faire cohabiter lucidité et optimisme.    

Fascinée par les effets du storytelling, Florence Minder cherche à identifier l’influence concrète des récits sur les comportements sociaux.

Son travail, où se côtoient humour, violence et absurde, tente de rendre compte de la manière dont les réels se produisent, se co-produisent et se reproduisent. Dans cette perspective elle collabore également de manière régulière avec le monde de la danse, notamment avec la compagnie merighi I mercy

Elle croit en la nécessité pour chacun·e de définir le territoire de sa pensée et en l’utilité de savoir différencier un désir, une nécessité, une volonté, une addiction et un combat.
Pour son travail, elle a reçu le prix SACD 2018 en Belgique.