LE VENTRE DE LA BALEINE

Aphrodite, la déesse de l'amour,est rongée par un mal étrange. Elle tourne en rond dans sa maison, ressassant les épisodes qui composent son histoire. Celle de sa vie de femme, d'amante et d'épouse. Elle progresse suivant les caprices de sa mémoire, et nous dévoile peu à peu le trou noir dans lequel a sombré son existence. La scénographie plante ce monologue sur une petite scène surélevée et circulaire : une salle de bain, son dernier, avec pour toute bouée de sauvetage un WC. L'eau la submerge et ruisselle presque jusqu'aux spectateurs.