LA FORÊT, VERT PRESQUE VERT

Dans cette première partie d’une trilogie consacrée aux relations amoureuses, l’axe de la dramaturgie est la survie d’un couple au sein d’un milieu obscur: une forêt. La scénographie, une moquette bicolore à motifs géométriques - qui rappelle le décor psychédélique des années 70 et celui des jeux vidéo - renforcent l’aspect virtuel de l’étendue boisée. Cette comédie cauchemardesque, sous forme de quête, nous emmène dans le fantastique et la cruauté des contes et se révèle être une métaphore du monde inquiétant que nous traversons à tâtons dans notre quotidien.