PLEUREZ MES YEUX, PLEUREZ

Sireuil propose davantage un voyage au travers de la tragi-comédie de Corneille qu’une mise à la scène de la pièce au sens classique du terme. Tout en restant fidèle à la fable, et «aux rugueuses beautés de ses alexandrins», le metteur en scène prend certaines libertés et y adjoint d’autres matériaux: des incursions vidéo, des extraits d’opéra ou encore du film où Heston est Rodrigue et Loren Chimène pour nous dire avec M. Luther King que «la race humaine doit sortir des conflits en rejetant la vengeance, l’agression et l’esprit de revanche».