OH LES BEAUX JOURS
On connaît le dispositif imposé par Samuel Beckett : une terre en éruption enflée d’un mamelon, et, enterrée jusqu’au-dessus de la taille au centre de celui-ci, Winnie, "la cinquantaine, de beaux restes". Exposée sans relâche à un brûlant soleil, tour à tour fataliste et folâtre, elle s’enfonce, accrochée à son sac à main et à son ombrelle, peu à peu aspirée par la terre, par le temps… Entre l’énergie vitale et la progression inexorable de l’immobilité, une lutte s’installe, pour l’héroïne comme pour l’interprète… qui ne pourra bientôt plus jouer que de sa voix et de ses yeux. Comme l’observe la toujours optimiste Winnie,“ce n’est pas de tout repos, mais on est payé, de sa peine, en fin de
Auteur | Samuel BECKETT |
Dramaturgie | Ellen HAMMER |
Mise en scène | Bob WILSON |
Scénographie | Bob WILSON |
Eclairages | A.J. WEISSBARD, Bob WILSON |
Son | Peter CERONE |
Costumes | Jacques REYNAUD |
Maquillage | Jacques REYNAUD |
Coproduction | ATHÉNÉE THÉÂTRE LOUIS-JOUVET |
Durée | 1h45 (avec entracte) |
Interprétation |
Adriana ASTI
Giovanni Battista STORTI %tr> |
du 23 septembre au 9 octobre 2010 - Paris : Théâtre de l'Athénée Louis-Jouvet
2010 |
EPREUVES PAR L'ABSURDE. De Beckett («Oh les beaux jours») à Ionesco («les Chaises» et «le Roi se meurt»), trois pièces emblématiques du théâtre de la dérision sont à l’affiche sur le thème de la vieillesse. Avec plus ou moins de bonheur Plus d'infos... |