LES FILLES AUX MAINS JAUNES
L’opinion publique les avait baptisées : les munitionnettes, les cartouchettes ou encore les obusettes. Elles travaillaient douze heures par jour dans un danger permanent. Au mépris de toutes les règlementations sociales de l’époque. Avec, pour seule protection, une paire de gants et un verre de lait censé lutter contre les émanations des produits chimiques qu’elles maniaient sans arrêt. Pour un salaire supérieur qui restait bien inférieur à n’importe quel salaire masculin. Elles-mêmes se surnommaient les Canaris ou encore les Filles aux Mains Jaunes.
Auteur | Michel BELLIER |
Mise en voix | Joëlle CATTINO |
Création | DYNAMO THÉÂTRE |
Interprétation |
Valérie BAUCHAU
Céline DELBECQ Blanche VAN HYFTE %tr> |
le 28 mai 2013 - Bruxelles : Petit Théâtre Mercelis dans le cadre de "Cocq'Arts Festival"