(D') APRÈS MACBETH" N'EST PAS MACBETH

La pièce mouvante, décalée se veut le reflet d'une réalité que nous avons peinte à partir de divers matériaux textuels (trois auteurs Ionesco, Müller et Shakespeare) sur les affres du pouvoir et de ses conséquences. Comme le dit Jan Kott, "tout pouvoir est criminel". Notre époque a connu les images terrifiantes de ce que nous pourrions appeler le pouvoir absolu. Et cette lutte est d'autant plus terrifiante que de nos jours celle-ci passe par une médiatisation abyssale et monstrueuse. Ces rivalités, combats sans pitié, traduisent un constat effroyable : si les souverains changent, ceux-ci continuent de grimper sans fin l'escalier de l’histoire dans une violence perpétuelle.