La Bellone

8/02/2018
20:30


Au 140.

Le 140 s’associe au Grand Studio, lieu d’accompagnement de chorégraphes à Bruxelles, et au Théâtre de Vanves, scène d’art et de création en banlieue parisienne, pour vous proposer une soirée inédite.
Nous demandons à trois chorégraphes ou compagnies de créer une pièce de maximum vingt minutes et pas plus de deux intervenant·e·s au plateau.
La soirée s’articule autour du thème
« Corps et combat identitaire ».

20 minutes avec Cahun
Aina Alegre.

En s’inspirant d’autoportraits de la photographe Claude Cahun qui aspirait à être d’un genre indéfini, entre homosexuelle, bisexuelle et androgyne, Aina Alegre donne corps sur scène à la notion de disparition ou de réapparition de soi.
Ce projet questionne les notions d’identité et de métamorphose à partir d’un travail autour du masque.
Aina Alegre pense la création chorégraphique comme un terrain pour réinventer le corps et s’intéresse à des cultures et des pratiques corporelles très différentes, entendues comme autant de constructions, de représentations sociales et historiques, afin de les questionner et de les traduire en une expérience physique et leur donner une perspective chorégraphique.

Conception : Aina Alegre.
Avec : Isabelle Catalan.
Régie technique : en cours.

De la poésie, du sport etc
Fanny Brouyaux et Sophie Guisset.

Fanny Brouyaux, danseuse et chorégraphe bruxelloise, initie ce nouveau projet en collaboration avec Sophie Guisset, comédienne et performeuse belge basée à Berlin. Les deux artistes interrogent tant leurs identités féminines singulières que nos représentations et définitions imaginaires de la féminité.
Elles traitent le sujet tantôt comme un jeu, tantôt comme une discipline olympique dont l'objectif serait un idéal absurde à atteindre.
Et si la féminité était un concept ? Une forme géométrique ? Un animal poilu ? Un événement récent de la vie quotidienne ? Une discipline olympique ?
Ou alors, un jeu de société avec au minimum un plateau et deux joueuses ?
Endurance, sport de combat, recherche d'un équilibre constant impossible, elles tournent en dérision de manière aussi poétique qu’ironique cette course quotidienne vers une féminité fantasmée.
À charge pour le/la spectateur·rice de participer à toutes sortes de jeux de piste...

Conception et interprétation : Fanny Brouyaux et Sophie Guisset.
Dramaturgie : Claire Diez.
Œil extérieur/coach chorégraphique : Moya Michaël.
Coach théâtral : Tiago Rodrigues.
Créateur Son : Simon Carlier.
Créateur lumière : Raphaël Rubbens.
Production exécutive : Mouvances a.s.b.l.
Avec l’accompagnement de Grand Studio.

Chasseur d’or
Lorenzo De Angelis.

En suite logique d’Haltérophilie, la première pièce de Lorenzo De Angelis, le chorégraphe installe les spectateur·rice·s en cercle tout autour de lui. Ce dispositif lui permet de ne faire réellement face qu’à une seule personne à la fois et ainsi se rendre perméable à l’autre.
De chacune de ces rencontres découle une dérive chorégraphique quasi-involontaire, mais faisant appel à la mémoire inconsciente de son corps.
De la même manière que le travail du/de la danseur·euse agit par accumulation, dérives et bascules, Rodolphe Coster, musicien de la scène rock et techno, est invité à venir en faire de même.
Les deux artistes sont alors des passeurs porteurs des émotions puisées dans le rapport au/à la spectateur·rice. Cela pourrait être une séance d’aérobic chamanique… Ou disons, une danse sur la toile tissée d’une relation éphémère, une sorte de miroir imaginaire.

Conception : Lorenzo De Angelis.
Avec : Lorenzo De Angelis et Rodolphe Coster.
Lumières : Sylvie Mélis.